jeudi 5 août 2010

Katarina Mazetti : LES LARMES DE TARZAN, Gaïa Editions, 2007


Voilà une auteure dont je n'avais jamais entendu parlé et un livre que j'ai donc emporté à la plage, en toute innocence, avec un sourire en coin au vu de la quatrième page de couverture, qui m'annonçait : "Elle, c'est Mariana, mais leur rencontre fut assez fracassante pour qu'il la surnomme Tarzan. Lui, il s'appelle Janne, pour de vrai." 

Et bien, heureusement que c'est à la plage, entre deux baignades que je l'ai lu. Il ne mérite pas plus d'attention, que celle que ce lieu nous permet, lorsqu'on n'est pas pris dans l'histoire au point d'en oublier l'entourage. 

Pour faire court, rien dans ce roman ne dépasse le "gag" d'entrée à savoir que c'est la femme qui s'appelle Tarzan et l'homme qui s'appelle Janne. (Je suppose qu'en suédois, cela doit tout de même se prononcer Yanne, non ?) Une histoire qui se veut le contraire de Pretty Woman, car on a affaire à une femme pauvre mais qui lutte pour son indépendance, et refuse de se "vendre" à un homme riche, soi-disant tombeur de ces dames, qui n'est autre qu'un "midinet" sentimental et maladroit. 

Et pour compléter le tableau, la fameuse Tarzan est affublée de deux mouflets caricaturaux qui ont eux aussi la parole, puisque les quelques 63 "chapitres" sont, à tour de rôle, le récit de l'un ou l'autre des protagonistes sur ce qui vient de se passer dans ce petit cercle. Et de fait, il ne se passe rien, en tout cas rien d'intéressant : des enfants qui cassent ou salissent tout ce qu'ils touchent, le souvenir d'un mari fantasque qui empêche de se laisser aller et un amoureux transis qui ne fait que des cadeaux inappropriés : 

"Bonté divine, le pauvre homme ! Je sais que ses intentions sont les meilleures du monde mais il est vraiment incapable de voir ce qui va bien à quelqu'un, et il n'a aucun sens des tailles. Il avait acheté une sorte de tailleur très classe en soie sauvage épaisse, une jolie couleur, d'accord, mais pas exactement mettable dans la cuisine par une maman avec enfants en bas âge. Je ne pourrais pas non plus me pointer à l'école dans une tenue pareille. Et ce sont les seuls endroits que je fréquente. Ce tailleur était fait pour des salons plus élégants"

Je sens que c'est le genre de livre qui ne va pas me laisser un souvenir bien précis.

3 commentaires:

  1. Bof ... ça ne m'inspire pas trop et je ne pense pas que ça m'ait inspiré un jour ! Merci de nous prévenir, en tout cas !

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  2. Toute confusion avec Jean Yanne est tout de même à éviter.

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  3. J'ai moi aussi une catégorie de livres que j'appelle "livres de plage", sans grand intérêt,... à lire en pensant presque à autre chose...

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