On sait combien Amélie Nothomb aime se mettre en scène dans ses romans, mais dans celui-ci, on croit la reconnaître dans les trois personnages à la fois :
- Zoile, le narrateur qui ne prépare pas moins d'un suicide amoureux, en fomentant un attentat à la bouteille de champagne
- Aliénor, l'écrivaine surdouée, autiste s'il en est
- Astrolabe, l'amoureuse empêchée, gardienne de l'intégrité physique et psychique de l'écrivaine
La trame est simple : faute d'avoir pu concrétiser son amour pour Astrolabe, Zoile se prépare à détourner un avion pour le faire s'écraser sur la Tour Eiffel.
"Tomber amoureux l'hiver n'est pas une bonne idée. Les symptômes sont pus sublimes et plus douloureux. La lumière parfaite du froid encourage la délectation morose de l'attente. Le frisson exalte la fébrilité. (...) L'hiver et l'amour ont ceci de commun qu'ils inspirent le désir d'être réconforté d'une telle épreuve ; la coïncidence de ces deux saisons exclut le réconfort. Soulager le froid par la chaleur écoeure l'amour d'une impression d'obscénité, soulager la passion en ouvrant la fenêtre sur l'air vif envoie au tombeau en un temps record."
Loin d'avoir lu tout Amélie Nothomb, ce roman-là, ne sera pas celui que je retiendrai. Pas désagréable, bien au contraire, mais un peu trop linéaire à mon goût.
J'ai beaucoup de difficultés à lire Amélie Nothomb, je n'y rentre pas...
RépondreSupprimerBonne soirée, Amartia.
Un style extraordinaire, mais un propos si agaçant! Je ne connais pas ce roman, car j'ai arrêté de lire cette auteure, malgré le plaisir des mots qui se suivent avec tant de facilité et tant de brillance!
RépondreSupprimerTa critique n'est pas très encourageante non plus!