Qu'il était beau le temps où l'école servait d'ascenseur social !
L'histoire, en grande partie autobiographique, raconte le parcours d'un Marocain de 10 ans, admis en interne, au Lycée Lyautey de Casablanca, à la faveur d'une bourse décrochée par le professeur de son village, conscient que le gamin est doué.
De l'arrivée dans ce monde inconnu et étrange, à la remise du prix d'excellence en fin d'année, le petit Mehdi va de découvertes en découvertes. Celle des mots compliqués (patronyme, pâtre onime ?, prolétaire - pro-lait-terre ?), celle des grandes phrases piquées dans les livres où il se réfugie, celle des moeurs d'une famille française où il est accueilli pendant le week-end et les fêtes religieuses chrétiennes.
Fouad Laroui, suivant en cela les préceptes du père de Mehdi, se garde bien de "faire de la politique". Si le petit remarque des comportements bizarres, des phrases condescendantes, voire apitoyées, il le fait sans recul, toujours au travers des yeux de l'enfant, comme si, le mirage de l'ascenseur social ayant fonctionné pour lui, aucune critique, aucune distance n'étaient autorisées.
L'écriture est agréable, mais ce livre ne m'a pas marquée et ne me pousse pas à découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
Alors, je ne chercherai pas à le lire absolument, même si ce thème de l'ascension sociale par l'école me plaît bien !
RépondreSupprimerBonne soirée, Amartia !
Ouais, ce n'est pas très encourageant...
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