Voilà un livre que je ne sais plus par quel bout prendre. L'auteure ne dit-elle pas elle-même que "C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou". ?
Un fou qui parce qu'il a perdu toute sensation, tout sentiment même, se lance dans le meurtre sur commande, sans états d'âme, mais pour tenter d'éprouver son corps et... se prouver qu'il est encore en vie.
"Que s'était-il donc passé ? Je me rappelai que mon coeur battait très fort. Mon sang affluait aux endroits importants. Ce qui dominait était le sentiment délectable de l'inconnu : je faisais du neuf, enfin."
Plus il tue, plus il lui faut tuer. Il instaure le "fast-kill" mais refuse de se considérer comme un serial killer : "Je ne préparais pas longuement mes meurtres avec mille détails maniaques, je tuais n'importe que pour obéir à une exigence hygiénique : j'avais besoin de mon assassinat quotidien comme d'autres de leur tablette de chocolat noir."
Il aurait pu continuer encore longtemps comme cela, s'il n'avait tué celle qu'il décide d'appeler hirondelle, celle qui tenait un journal hors du commun des filles de son âge, celle qui a elle-même tué pour préserver l'intimité de ce cahier.
"Un instant, je songeai à remettre le journal intime dans la serviette. Après tout, c'était à que je l'avais trouvé. Je ne pus m'y résoudre. Ce cahier était déjà mon trésor. Et puis, en quoi le chef pouvait-il s'intéresser aux écritures d'une jeune fille qu'il n'avait pas connue et que j'avais tuée ?"
Je ne vous en dis pas plus sur l'intrigue, tant Amélie Nothomb maîtrise la chute de chacun de ses romans.
J'y ai retrouvé son style inimitable, son sens de la formule et du retournement, son humour grinçant et froid. Bref, un vrai Amélie Nothomb !
Un fou qui parce qu'il a perdu toute sensation, tout sentiment même, se lance dans le meurtre sur commande, sans états d'âme, mais pour tenter d'éprouver son corps et... se prouver qu'il est encore en vie.
"Que s'était-il donc passé ? Je me rappelai que mon coeur battait très fort. Mon sang affluait aux endroits importants. Ce qui dominait était le sentiment délectable de l'inconnu : je faisais du neuf, enfin."
Plus il tue, plus il lui faut tuer. Il instaure le "fast-kill" mais refuse de se considérer comme un serial killer : "Je ne préparais pas longuement mes meurtres avec mille détails maniaques, je tuais n'importe que pour obéir à une exigence hygiénique : j'avais besoin de mon assassinat quotidien comme d'autres de leur tablette de chocolat noir."
Il aurait pu continuer encore longtemps comme cela, s'il n'avait tué celle qu'il décide d'appeler hirondelle, celle qui tenait un journal hors du commun des filles de son âge, celle qui a elle-même tué pour préserver l'intimité de ce cahier.
"Un instant, je songeai à remettre le journal intime dans la serviette. Après tout, c'était à que je l'avais trouvé. Je ne pus m'y résoudre. Ce cahier était déjà mon trésor. Et puis, en quoi le chef pouvait-il s'intéresser aux écritures d'une jeune fille qu'il n'avait pas connue et que j'avais tuée ?"
Je ne vous en dis pas plus sur l'intrigue, tant Amélie Nothomb maîtrise la chute de chacun de ses romans.
J'y ai retrouvé son style inimitable, son sens de la formule et du retournement, son humour grinçant et froid. Bref, un vrai Amélie Nothomb !
Je n'ai lu d'elle que "Stupeur et Tremblements", que j'avais assez aimé, sans pour autant être vraiment conquise...
RépondreSupprimerTrès bonne journée, Amartia !
Elle m'agace, elle m'agace, elle m'agace, mais ... comme elle écrit bien !
RépondreSupprimercà oui ma chére j'en ai eu de la chance et en plus j'ai inventer le rôle du spectre de felini que j'ai interpreté ce fut très fort et j'avais auditionné pour lui pour "la voce de la luna" avec roberto belini
RépondreSupprimeralors ce fut d'une grandeur magistrale et de puissance impresssionnant ou tu restes humble face à ce que tu touches
un an d'immersion totale
je suis sur qu'il fut là a certain moment pour m'inspirait dans mon travail de danseuse et de dramatiturge et créatrice de costume c'est çà travailler sur les grands hommes ce qui comptent c'est d'être au plus prés de l'être , et de son désir dans ses actes créateurs
j'ai essayé de lire tout ce que je pouvais trouvé et voir
merci d'en avoir été sensible
je n'avais pas décidé cela aujourd'hui
merci de ta venue sur mon blog
et du partage