dimanche 3 décembre 2017

Emilie de Turckheim : LE JOLI MOIS DE MAI, Ed. Héloïse d'Ormesson, 2010


Cinq personnes n'ayant de prime abord aucun lien entre elles, sont convoquées par un notaire pour procéder à l'exécution du testament d'un petit propriétaire terrien. Le valet de la maison les accueille en compagnie d'un valet de ferme défiguré et bègue.

Malgré un déroulé bien construit pour amener le fin mot de l'histoire petit à petit, le choix de l'auteur de la faire raconter dans un mauvais français délibéré m'a profondément agacée. 

"Je sais que l'hospitalité préférait que je reste dans le salon pour écouter M. Truchon pleurer et le commandant Lyon-Saëck le soupçonner, mais j'ai dit pardon je dois m'absenter à cause que Martial fait rin qu'à pleurer, je vais lui soigner son vague à l'âme et je reviens juste après."

A aucun moment la phrasé du narrateur sonne jute. On a toujours l'impression que l'auteur a voulu faire "peuple". Et cela gâche tout le plaisir de la lecture.

Un tout petit roman - laissé dans ma chambre d'hôte - vite lu, et qui sera vite oublié.


1 commentaire:

  1. Auteur inconnu pour moi... mais ta critique la descend en flèche... A éviter, donc!

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