La semaine dernière, une de mes hôtes, grande lectrice, me laisse choisir un roman parmi ceux qu'elle a emmenés pour ses vacances. L'auteur, le titre, la quatrième de couverture... je n'hésite pas.
Après avoir lu "Les piliers de la terre", je
m'attendais à un roman plus profond, plus documenté sur le plan historique et
je dois avouer que j'ai été déçue. Ce n'est pas que l'intrigue ne soit pas agréable,
mais tout cela manque cruellement d'épaisseur.
Nous sommes en Angleterre,
à la veille de la première guerre mondiale et la puissante Albion cherche à
conclure une alliance avec la Russie pour contrer les ambitions hégémoniques de l'Allemagne. Un membre
de la noblesse anglaise sera chargé de négocier avec l'envoyé du tsar, qui
n'est autre qu'un de ses neveux par alliance. Mais un anarchiste russe, exilé à
Genève, va tenter d'empêcher cet accord en tuant le prince Orlov.
Parallèlement à cette
intrigue, on découvre une société anglaise à la charnière entre les contraintes
de l'étiquette victorienne et le désir de modernité. Par un artifice, qui tient
plus du scénario que du roman, tous les personnages se retrouvent liés par des
liens de sang, ce qui entraîne la narration vers un romanesque de facilité.
Un livre pour la plage,
sans plus.
J'aime bien ce concept de "livre pour la plage", que nous employons fréquemment nous aussi.
RépondreSupprimerNous disons également "lecture de vacances"...
Même à la plage, j'aimerais mieux quelque chose de plus ... prenant. Je ne connais pas cet auteur et ce que tu m'en dis me dissuade de le lire !
RépondreSupprimerJ' apprécie tes analyses efficaces et sans complaisance!
RépondreSupprimer@vous trois : je place quand même le livre de plage au-dessus du "roman de gare". Merci de suivre fidèlement mes "critiques".
RépondreSupprimerJe ne connais pas celui-ci, mais le titre aurait attiré mon attention, je fais une fixette sur Saint-Pétersbourg ;-)) Mais une chose me gêne beaucoup chez Ken Follet, dont j'ai lu plusieurs ouvrages : c'est la présence systématique d'un sadique, personnage très violent et pervers, dans chacun de ses romans. Est-ce le cas dans celui-ci ?
RépondreSupprimerBonne soirée Amartia.
@ Odile : Non, pas de sadique, mais un anarchiste russe peu performant !
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